• CHRONIQUES CHILIENNES XVIII et XIX

    —XVIII —

    — PUKARA DE QUITOR —

    Nous avions vu un remarquable pukara à Tilcara en Argentine. Celui de Quitor, à 3km au nord de San Pedro de Atacama est très ruiné. Site archéologique précolombien, d’une ancienne forteresse, construite par les Acatamènes au XIIe siècle : position stratégique dominant la vallée du rio San Pedro. La dernière bataille que livrèrent les indigènes en 1540, contre les Espagnols, leur fut fatale. Francisco de Aguirre, le vainqueur fit décapiter 300 indiens.

     

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    — CATARPE —

    La piste suit la vallée de Catarpe et nous conduit à la jolie chapelle San Isidro construite par un Italien au début du XXe siècle.

    Nous choisissons un coin d’ombre sous un arbre pour pique-niquer, mais le vent violent nous en déloge et nous nous installons dans la voiture.

     

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    Nous avons traversé le rio à gué à plusieurs reprises. Au retour nous suivons un troupeau de lamas qui rentrent au bercail. Le vent souffle si fort qu’il ébouriffe leurs croupes.

     

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    — QUEBRADA DEL DIABLO —

    Nous y faisons une incursion, sans poursuivre, sur une piste difficile, toute en tournants et dépourvue de toute indication. Photo du bas avec Patrick.

     

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    — XIX —

    — VALLE DEL ARCOIRIS — (ou Vallée de l’Arc-en-ciel)

     

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    D’abord, faire des courses pour le pique-nique du déjeuner. Depuis San Pedro de Atacama, la route de Calama monte pour franchir la cordillère Domeyko. Nous nous arrêtons pour le coup d’œil sur la cordillère des Andes et le cône parfait du volcan Licancabur (5916 m).

     

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    Au bout d’une quarantaine de kilomètres, nous quittons la route de Calama pour celle de Rio Grande. Sur l’altiplano et ses petites touffes d’herbes qu’appécient les lamas, encore que celui à tête noire, toison rousse ,ventre et intérieur des pattes blanc, doit être un gaunaco.

    Un curieux arc de triomphe nous arrête et de l’autre côté un rio s’est creusé un canyon et on aperçoit les montagnes aux belles couleurs de la Vallée de l’Arc-en-ciel.

     

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    Nous allons jusqu’au village de Rio Grande, qui semble endormi. Quel- ques ânes, près de la rivière sont les seuls êtres vivants ; rivière qui a permis les cultures.

     

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    Nous nous enfonçons dans les montagnes désertiques : nous retrouvons le rio réduit à un mince filet d’eau et d’autres ânes. Pas d’ombre ! Nous déjeunons dans la voiture, portes ouvertes sur ce décor minéral. C’est assez confortable car la voiture présente des encoches, à l’américaine, où nous installons nos verres (de bière).

     

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    Voilà les fameuses roches colorées, rouges, vertes, bleutées, violettes qui ont donné son nom à la vallée !

     

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