• Quelques photos du désastre

    ARRÊT DE LA NAVIGATION SUR LES CANAUX CHILIENS VI

                                      le chantier

     

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                                      le bon profil

     

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                                        flanc babord

     

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                                    jusqu'au carré


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    carte de la partie sud du Chili

    comme d'habitude, en cliquant sur les cartes et les photos, elles s'agrandissent

     

    NAVIGATION SUR LES CANAUX CHILIENS V

     

    Aujourd’hui 24 février 2015, Céléphaïs sort sur un chantier pour réparer une partie du pont et de la coque babord. Découpe, soudure ...

    Difficultés pour la sortie : le 25 Céléphaïs est toujours au mouillage devant le chantier.

    Sans doute un mois sans naviguer. Mais Patrick m’a fait parvenir des photos de son périple depuis Puerto Williams (2).

    Il est parti vers l’ouest sur le canal de Beagle (2’)

     

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    Puis il quitte le canal de Beagle pour emprunter le canal Brazo Noroeste, s’arrêtant d’abord à Caleta Olla (3)

     

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    puis plus loin à Brazo Noroeste Seno Pia (4), grande rencontre avec les glaciers.

     

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    Après les informations se compliquent : Il y des points GPS, comme Isla Chair (5) et des noms de lieux différents, comme Brazo Caleta Alakush, qui est une  « caleta » sur cette ile (5).

     

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                Des mètres de câbles bleus maintiennent Céléphaïs

    Puerto Engano (6), pas de photo, mais un mail le 6 février :

    « Je suis toujours mouillé à Puerto Engano à cause du mauvais temps. Du mouillage, je vois la mer moutonner sur le canal. Le vent souffle entre 20 et 25 noeuds avec des rafales à 40 nœuds depuis deux jours.

    Je peux recevoir les bulletins météo des canaux, émis par l'Armada. Je suis en compagnie de MORGANE, de Steve et Paula, rencontrés à Puerto Williams, partis le même jour et en route pour Puerto Montt. Paula est Argentine et Steve des Falkland. La quarantaine, ils entreprennent un tour du monde avec escales et retour aux pays pour bosser.

    Les amis hollandais du ANNE CAROLINE, Janneke et Wietz (prononcez Yanéké et Vitzé) partis un jour avant moi sont loin devant dans le canal de Magellan, tout comme Nicolas et Bénédicte, sur ZINGARO, partis cinq jours plus tôt.

    En revanche je suis sans nouvelles de Salvatore qui devait partir cette semaine de Puerto Williams.

    Cette partie de la Terre de Feu reçoit, plus qu'au nord les dépressions du Pacifique.

    Une fois passé le canal Brecknock vers le canal Cockburn puis Magdalena  la navigation est différente, du moins jusqu'au canal de Magellan.

    Tous les soirs je mouille dans une crique, une baie plus où moins grande appelée caleta. La technique consiste à mouiller, reculer sur l'ancre jusqu'à une certaine distance de la terre, selon les fonds, porter deux amarres à terre avec l'annexe en stabilisant le bateau. Impossible seul, sauf avec l'aide des voisins quand il y en a. Aussi je mouille un peu plus loin de la côte. C'est moins abrité du vent, plus agité. Mais bon...

    La navigation sur les canaux est grandiose avec des sommets enneigés de plus de 2000 m ».

     

    Le 8 février Céléphaïs est amarré à l’Isla London (7) dans le canal Brecknock et le 9 février à Puerto King (8) dans le canal Cockburn.

     

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              Patrick encagoulé et lunetté ...

     

    C’est alors que s’est produit la défaillance d’une pièce du guindeau (la même qui avait été réparée à Morlaix), obligeant Patrick à aller à Punta Arenas (pour trouver un atelier et faire effectuer la réparation), après un arrêt à Puerto Hope (9) dans le canal Magdalena, où il a vu un splendide glacier, qu’il n’a pas pu photographier.

     

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    « Je suis arrivé hier, le 13 février, en fin d'après midi à Punta Arenas (10), au bord du détroit de Magellan, ou j'ai retrouvé Lars, un copain Suédois que j'ai rencontré plusieurs fois et qui navigue seul. Comme en Argentine, il n'y a rien pour les bateaux de passage, nous sommes amarrés aux remorqueurs et il faut dégager souvent, même la nuit, à 3 h du matin.

    Je me mets en quête d'un atelier pour fabriquer la pièce foutue. C'est la même que la dernière fois. je ne comprends pas l'usure sur cette partie du guindeau. Je prends un max de précautions en relevant le mouillage en m'aidant du moteur ».

     

    Salvatore est arrivé et il a amarré son voilier, l'Alexo 2, bien plus grand que celui de Patrick, le long d’un quai ; Céléphaïs à couple.

    Le dimanche 15 février, dans la soirée, une tempête soudaine et violente, que n’avait pas prévu la météo, s’est déchaînée et les bateaux ont été jetés l’un contre l’autre.

    Je reviendrais un peu plus tard sur les ciconstances de ce dramatique accident, quand l’assurance de Patrick, Pantaenius, aura pris des mesures pour les réparations du bateau de Salvatore.

     

     


  • Mauvaises nouvelles : d'abord la panne sur le guindeau qui a obligé Patrick à aller dans un port pour réparer la pièce usée.

    Dans le détroit de Magellan, amarrage dans le port de Punta Arenas. Il n'y a pas de port de plaisance. Donc, Céléphaïs est amarré à un remorqueur, ce qui oblige Patrick à le déplacer, chaque fois que le remorqueur doit intervenir : trois fois par jour à heure fixe, y compris la nuit à 3h du mat. 

    Et le 16 février, ce texto porteur de la très mauvaise nouvelle : « tempête dans le port. Bateau très très abîmé. Nécessite intervention chantier. Démarches en cours ». Comme je lui demandais s'il allait bien, Patrick m'a répondu  « Suis OK. j'attends la fin du coup de vent pour aller à terre ».

    à suivre






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