• CHRONIQUE  CHILIENNE XXI.1

     

    — SANTIAGO —

     

    CHRONIQUE  CHILIENNE XXI.1

     

    Arrivant de Puerto Montt en avion nous avons atterri à l’aéroport de Santiago, le 14 août. Nous savions qu’il y aurait plusieurs jours fériés, difficiles à éviter où que ce soit. Et nous devions organiser la suite du voyage. J’avais retenu, depuis Paris, une chambre à l’hostal Rio Amazonas, près de la plaza Baquedano (et du métro du même nom). Le routard (dont les citations émaillent ce chapitre sur Santiago) le décrit comme « une fière demeure de style Tudor, construite en 1929 », créneaux, tourelle et vitraux ... Chambres relativement spacieuses avec de trop petits placards et salles de bains correctes. Petit-déjeuner copieux.

     

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    À partir de la place Baquedano, on peut aller facilement vers l’une des deux collines de Santiago, le cerro Santa Lucia, baptisé par Pedro de Valdivia en 1540 (vers l’est). Nous avons beaucoup marché dans Santiago, seule façon de découvrir une ville. La grande avenue Libertador General Bernardo O’Higgins (orientée est-ouest, comme le rio Mapocho) passe en bas de la colline :  Beaux arbres, escaliers, fontaines et “ fabriques ”. Une promenade familiale appréciée des Chiliens.

     

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    et le cerro San Cristobal, contrefort des Andes (880 m de haut) au nord, de l’autre côté du rio Mapocho et au-delà du quartier Bellavista. Agréables jardins et très belle vue sur la ville. « Endommagés par le tremblement de terre de 2010, les funiculaires sont en rénovation ». Des navettes nous emmènent près du sommet par la route.

     

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    Les musées étant fermés on ne pouvait aller que dans des lieux de plein air. La vue du haut de ces collines sur Santiago nous permettait de découvrir la ville. Temps très moyens à ensoleillés. Empruntant la rue Merced, nous allâmes, aussi au centre de la ville historique (centro), sur la belle plaza de Armas, où il se passe toujours quelque chose, joueurs d’échec, concert, marchands ambulants, artistes statufiés. Fondée par Pedro de Valdivia en 1541 ; l’armée y avait ses quartiers d’où son nom de place des Armes. C’est le Km 0 du Chili.

     

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    Dans le centre historique se trouvent d’autres bâtiments importants. Situé dans l’ancien édifice de la Douane royale (1805-1807) le musée

    des Arts précolombiens est d’une richesse inouïe. La muséographie est à la hauteur de la riche collection de céramiques, de textiles et de sculptures. Toutes les cultures précolombiennes de la Terre de Feu au Mexique y sont présentes, suivant deux parcours, géographique et chronologique, autour des deux patios. Trop beau ! (sans photo).

    Le Tribunal de Justice date de 1929 : énorme ! Deux importants personnages du XIXe siècle partage le haut d’une colonne : Manuel Montt (président du Chili, 1851-1861) et Antonio Varas (ministre sous différents présidents). Les villes voisines de Puerto Montt et de Puerto Varas portent leur nom.

    La Basilique de la Merced du XVIIIe siècle. Elle est étonnante. On remarque, de différents points de vue, sa façade rouge et ses clochers pointus mais elle est difficile à phographier, coinçée qu’elle est entre des immeubles modernes.

    Des passages piétons coupent les grandes avenues. Innombrables commerces, boutiques, restaurants. Un Chopdog (chaine de restauration rapide, que nous avions pratiquée à Arica) à la décoration étonnante nous accueille pour déjeuner tardivement.

     

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    à suivre