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La traversée vers le continent sud-américain commence avec une météo plutôt favorable...

Météo France

 MEILLEURS VOEUX à TOUTES et à TOUS

pour 2014

Avant de vous abandonner pour quelques semaines, je voudrai présenter mon bateau à celles et ceux qui ne le connaissent. D'autre part, l'ami PHILIPPE, qui a créé le blog, sera mon correspondant via SKYFILE pour donner des nouvelles  que je lui transmettrai par INMARSAT.
Ne prévoyant pas d'escale au CAP VERT, la traversée devrait durer plusieurs semaines depuis EL HIERRO jusqu'à SALVADOR DE BAHIA.

LE BATEAU
La coque en acier a été construite en 1981 par le chantier NAUTALU sur des plans de l'architecte M. FRANQUEVILLE.
Longueur hors tout : 12.65 m.
Maître bau : 4.28 m.
Tirant d'eau : 1 m/2.50 m.
CELEPHAÏS est un dériveur intégral  qui se pose sur sa semelle d'échouage
La dérive pivote à l'intérieur dans un puits étanche.

PROPULSION                                                                                                     SURFACE DES VOILES :
Grand voile 35 m². Génois 65 m². Foc intermédiaire sur enrouleur : 45 m². Trinquette 20 m². Tourmentin : 5 m². Spinnaker 125 m².
Moteur 4 cylindres diesel 54 CV.

ÉQUIPEMENT
Réservoirs à gazole : 600 L. Réservoirs à eau 500 L. Batteries 12 & 24 volts.
Autonomie alimentaire 8 mois.

MOUILLAGES                                                                                                                                        Un guindeau électrique.
1 x 100 m de chaîne + une ancre de 35 kg.
1 x 30 m de chaîne + câblot nylon + une ancre de 25 kg.
1 x 10 m de chaîne + câblot nylon + une ancre de 15 kg pour le mouillage arrière.

1 annexe gonflable avec un moteur hors bord de 6 CV .

2 panneaux solaires. 1 éolienne. 2 GPS . 1 lecteur de cartes extérieur.
1 ordinateur portable + 1 fixe avec écran séparé qui reçoit la cartographie électronique. 1 radar. 1 sondeur. 1 régulateur d'allure. 1 pilote électrique.

VIE A BORD
1 réfrigérateur. 1 chauffage à air pulsé. Eau chaude et froide sous pression.
1 téléphone par satellite. 2 VHF. 1 récepteur radio BLU.
Outre le carré qui est le cœur du bateau ou trônent la cuisine, la table à cartes, la douche/penderie à cirés, on trouve à bâbord  1 cabine double, à tribord 1 couchette de coursive, les toilettes et une grande cabine avant.
La soute à voiles, séparée des emménagements reçoit le jeu de voiles, l'annexe, les mouillages ainsi que divers cordages et apparaux.

De 1730 à 1736 les entrailles de la terre se déversèrent de façon ininterrompue, pétrifiant à jamais des hectares de terres fertiles, les transformant en un paysage hostile, désolé et grandiose. Les gaz et les fumées empoisonnèrent les troupeaux de chèvres. Des dizaines de fermes furent ensevelies.

Plus de 25 cratères se sont ouverts, explosant, crachant cendres et lave. Après une accalmie de moins d'un siècle une autre éruption a secoué la région pendant 4 mois.

À TIMANFAYA, où l'activité fut la plus intense, a été créé le Parc National avec LAS MONTANAS DEL FUEGO.

Bien que considérée comme une zone froide, il subsiste quelques anomalies géothermiques avec geysers et excavations, profondes d'une dizaine de mètres où la température varie de 80 à 200 degrés.

 
Curieusement, après la catastrophe, les habitants de l'île sont restés, mettant en œuvre d'ingénieux systèmes de culture. La vigne, les figuiers, les légumes, des céréales sont cultivés dans de petits cratères ou dans des tranchées protégés du vent par des murets de pierres,  LOS ZOCCAS,  Le  sol est creusé jusqu'au sol végétal antérieur à l'éruption, ensemencé ou planté, recouvert de cendre volcanique, EL ROFE. Pendant la nuit la cendre laisse passer l'humidité et empêche son évaporation dans la journée. Il tombe 200 mm d'eau par an sur LANZAROTE, soit la moitié moins de ce que reçoit la MAURITANIE.

 
« Cette géologie de cendres au milieu de l'Atlantique  »  disait CESAR MANRIQUE, natif de l'île et instigateur de la préservation du patrimoine, a conservé son authenticité. Peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, MANRIQUE a su imposer un style à LANZAROTE. Rien ne vient agresser le regard, pas d'affiches tapageuses, de néons, de pylônes électriques, de constructions de grande hauteur. Ici, les maisons blanches aux huisseries vertes ne dépassent pas 2 étages, montrant l'exemple d'un site vivant du tourisme sans détruire son environnement.