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    CACHI

    La route
               

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE (suite I)


        De bon matin, ce jeudi 7 août, nous cherchons longuement la route pour Cachi. Nous finissons par comprendre qu'il n'y a pas de route directe depuis Salta et qu'il faut sortir par la RN 68 qui mène à Cafayate. Effectivement, au bout d'une quarantaine de km s'affiche sur la droite la direction de Cachi.
        Il a fait très beau jusqu'à présent, mais aujourd'hui une pluie fine s'est mise à tomber, qui se transforme très vite en brouillard. La piste est d'autant plus rude, que la visibilité est quasi nulle : pas plus de six mètres devant la voiture, et quasiment rien de part et d'autre. Les virages sont très serrés quand nous attaquons la montée de la cuesta del Obispo (côte de l'Évêque), toujours sans rien voir. Parfois, émergent du brouillard une vache, en train de paître (?) sur le bas-côté, des poules ... Il doit y avoir des fermes, des villages. À défaut d'habitations, nous apercevons un cimetière et de loin en loin nos premiers cactus candélabres, les cardones.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE (suite I)



        Chemin faisant, le brouillard se lève peu à peu. Nous roulons momentanément sur une route recouverte de bitume. Nous nous arrêtons dans un champ de cactus cierges, où serpente un sentier planté de panneaux explicatifs malheureusement peu lisibles. Un coin de ciel bleu se dessine, puis se précise au-dessus des montagnes qui nous entourent.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE (suite I)

       

        Aux tournants, succède un tronçon de route parfaitement rectiligne sur une vingtaine de km : le recta de Tin Tin. Il suivrait le tracé du chemin de l'Inca — Qhapac Ñan— probablement une voie secondaire qui se dirigeait vers le Chili, puisque l'axe principal de 6000 km relie la Colombie au nord de l'Argentine. Jusqu'à Salta, la RN 9, que nous prendrons plus tard dans notre périple, est parallèle à une partie de ce chemin royal. Depuis juin 2014, certains de ses vestiges archéologiques sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Mais revenons à nos moutons qui s'avèrent être ... un lama silhouetté sur un panneau de signalisation.
        À cinq km de Payogasta, une fascinante montagne nous barre la route : à l'arrière plan les hautes cimes dominent un relief tabulaire tourmenté. Au fur et à mesure que nous nous en rapprochons, les sommets s'effacent et seul paraît le relief tabulaire. C'est dans ce village de Payogasta que nous rencontrons la célèbre piste RN 40, qui traverse l'Argentine jusqu'à la Patagonie, et dont le panneau nous apprend que nous nous trouvons à 4505 km de l'extrémité sud du pays.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE (suite I)


        La ville
        Les nuages plombant le ciel nous empêche d'apprécier pleinement la petite ville, ces rues pavées, ces trottoirs comme faits de plaques d'ardoises, si hauts qu'il y a souvent des marches pour y monter. On imagine les trombes d'eau qui doivent s'abattre sur la ville, à la saison des pluies, et dévaler ses rues en pente. Le rio Calchaqui surgit au bout de l'une d'elles; c'est déjà la campagne.
        Nous dînons dans un très bon restaurant dont je n'ai pas noté le nom, fascinée que j'étais par son très joli plafond en bois de cactus,  comme dans l'église, d'après le guide, à la pharmacie et chez le boucher nous dit le tavernier.
        Nous retournons à notre hôtel, El Cortijo, belle propriété ancienne et rénovée.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE (suite I)


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    SALTA

          Partis de Buenos-Aires, le 5 août, nous atterrissons à Salta après 2h 1/4 de vol. Au volant d'une VW de location, nous partons à la recherche de l'hôtel « del Antiguo Convento », situé près du couvent de San Bernardo, non loin d'un mont portant le même nom.

      

           Le centre ville

         À pied nous parcourons quelques rues, se coupant à angle droit, comme dans toutes les villes argentines pour arriver sur la place du 9 juillet, plantée de beaux arbres visibles au-dessus de la palissade qui l'entoure.

           Installés dans un café en plein air, nous découvrons une de ces rues piétonnes dans laquelle se presse une foule dense, en cette fin de journée. Nous y déambulons à notre tour, non sans avoir aperçu le clocher de la cathédrale et admiré la tour du Cabildo, centre administatif, qui se dressent de part et d'autre de la place.

        Nous y reviendrons visiter le Musée d'Archéologie de haute montagne (MAAM) et ses trois célèbres momies d'enfants datant du 15e siècle — une seule est présentée— bien conservées par le froid sec du haut sommet (6740 m) où elles furent trouvées, il y a une quinzaine d'années. Ils avaient été drogués et enterrés vivants avec leurs vêtements à la suite de rituels inca.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

            Nous y avons aussi parcouru les patios du Cabildo et jeté un coup d'œil sur les objets de la période coloniale. Et surtout, nous avons pu voir la place du haut de son long balcon couvert et la statue de Juan Antonio Âlvarez de Arenales, héros de la guerre d'indépendance et de la bataille de Salta

     

            La Bataille de Salta

        Des bandes de gauchos, auxquelles appartient Martin Miguel de Güemes, enfant de la ville, participent aux campagnes militaires contre les troupes royalistes espagnoles. Les troupes argentines du général Belgrano remportent la victoire à la bataille de Salta, le 20 février 1813. 

    Le 9 juillet 1816 : déclaration officielle de l'indépendance à Tucumán

     

           Les rues

          Dans toutes les villes de l'Argentine, les rues portent les noms de ces héros victorieux.

        À près de 1200m d'altitude, Salta surnommée « la linda », est effectivement une « belle » ville, où l'on peut voir des rues entières de bâtiments peu élevés datant plus ou moins de l'époque coloniale espagnole, des rues piétonnes ou non avec de nombreuses boutiques, des rues bordées d'arcades ... Celle qui mène à notre hôtel passe devant deux remarquables édifices, l'église de San Francisco — sa façade disparaît derrière une bâche aux couleurs d'un rouge flamboyant et son haut clocher, tout aussi rouge, se repère de loin — et le blanc couvent de San Bernardo orné d'une belle porte de bois scultpté. Ils ont été construits au moment de la fondation de la ville (16e siècle), puis ruinés et reconstruits.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

             Mont San Bernardo (1454 m)

         Nous y sommes montés avec le téléphérique. Des pelouses, des arbres et des cascades agrémentent son sommet. Il y a un restaurant et des échoppes de tapis tissés, de pulls, de bonnets ... Il fait très beau mais le temps n'est pas clair et de la brume voile les montagnes tout autour. Le panorama sur la ville est magnifique —tracé rectiligne des rues— et nous n'avons pas manqué d'identifier la rouge église de San Francisco et quelques autres édifices.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

          Au pied du mont, un grand parc, San Martin. On y remarque un portique à la mémoire des victimes de la dictature militaire (1976-1983), assorti d'un poème de Pablo Neruda. Chaque brique du revers porte un nom.

         En traversant le parc, un incroyable clocher bleu attire notre regard. Quelques fruits et friandises proposés sur des charrettes, et au bout d'une longue rue l'église de la Candelaria (Chandeleur).

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

             La gare

            Le quartier de la gare s'est développé avec l'arrivée du chemin de fer au début du siècle dernier : appartements, commerces, bars, restaurants et boites de nuit ont été construits. Malgré la baisse du trafic ferroviaire le quartier est animé de jour comme de nuit. La rue Balcarce devient Paseo Balcarce et prend des allures champêtres. Les espaces sont aérés; des arbres sont couverts de fleurs roses; d'anciennes traverses de bois du chemin de fer sont incluses dans les trottoirs, tous les mètres.

           Nous voulions voir la gare de départ du train des nuages, même s'il ne circule plus. Il y a bien un bâtiment, un quai, des rails, de vieux wagons, un guichet pour les billets et quelques voyageurs assis.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

           Pendant que nous prenions des photos, un train composé de deux voitures est arrivé. Nous sommes partis déjeuner et nous avons rodé dans le coin, qui nous plaisait bien. Deux heures plus tard le train était toujours là. Finalement, nous l'avons vu partir avec de nombreux passagers et un chef de gare. Nous avons trouvé très mystérieux, que malgré l'absence d'horaire, les gens aient été prévenus que le train allait partir.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

     

     

     

     

     

     

     

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

    LA ROUTE DU TRAIN DES NUAGES

          Retardés, nous quittons Salta trop tard pour aller jusqu'à San Antonio de los Cobres et le fameux viaduc de la Polvorilla. Qu'importe nous voulons faire une partie de cette route 51. Elle passe par Campo Quijano, où nous faisons des courses pour compléter notre pique-nique, et débute par une piste de 50 km environ. Au bout d'une trentaine de km, premier choc avec le premier viaduc. Il est très impressionnant.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE  

          À partir de cet endroit, la piste, le rio Toro et la voie ferrée se côtoient ; l'ordre s'inversant quand la piste ou le chemin de fer franchit le rio sur un pont et change de côté. Nous savons que le train empruntait de nombreux tunnels et viaducs. Nous les guettons.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

           Une belle surprise nous attend au km 66 avec la gare de Chorillos désaffectée et conservée en l'état : pile de traverses, pompe à eau et deux wagons.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

        Nous traversons ensuite la Quebrada del Toro dans un décor magnifique de montagnes très colorées.

         Nous nous arrêtons pour le pique-nique à Santa Rosa de Tastil, célèbre pour sa petite église et les ruines d'un village pré-inca qui la dominent.

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

            Nous roulons jusqu'au col d'Abra Blanca à plus de 4000 m, puis nous faisons demi-tour. Quand nous retrouvons la piste, nous cahotons derrière trois 4 x 4, qui soulèvent une telle poussière, que nous devons garder une certaine distance. Puis ils quittent la piste et descendent dans le lit du rio et nous aussi. Nous croisons quatre ou cinq fois le rio qui ziguezague et nous passons tous ses gués sans problème. Je craignais que nous ne puissions pas le franchir le dernier. Il aurait fallu revenir en arrière, perdant notre avance, car la nuit n'était plus très loin. Il fait déjà très sombre sur cette piste encaissée, où tout est gris, la piste, la végétation, les animaux ...

     

    À LA DÉCOUVERTE DU NOROESTE

     


  • Mon grain de sel ou ce que Patrick n'a pas dit avant de partir visiter la région du nord-ouest autour de Salta, et celle du nord-est, préoccupé qu'il est par la préparation du bateau pour son voyage dans le sud.

    Virée qui nous a menés d'Iruya, au nord, petit bout du monde, pas très loin de la fontière bolivienne, à Cafayate, au sud, région de bodega (domaines viticoles). Nous avons continué notre voyage au nord-est de Puerto Iguazu et ses célèbres chutes à Posadas et les missions jésuites des Guaranis. Mais ceci est une autre histoire.

     

    La vie à bord

    On met le pied hors du bateau, en descendant par une échelle sur le ponton, ou pire, si on est amarré sur une bouée, en empruntant une barque qu'un marin, appelé auparavant conduit à terre, rien n'est immédiat ...

    La vie à bord (c'est chouette quand on y est) implique un certain nombre de tâches : courses, cuisine dîner, vaisselle. Il nous est souvent arrivé de ne pas aller au centre ville.

     

    Mon grain de sel

     

    Le club

    Un grand espace gazonné et arboré descend vers les pontons. S'y trouvent un petit bâtiment administratif, un club (quelconque, mais souvent on y capte mieux internet) des douches, un gigantesque restaurant, dont les Argentins ont le secret, et un espace de jeux pour enfants.

    Vue sur le port ou sur le Rio de la Plata, les Portégniens (un Argentin de Buenos Aires est un Porteños), appartenant au CUBA (Club Universitaire de Buenos-Aires), y viennent en nombre et en famille le dimanche, installant leurs chaises, pour buller, lire, pique-niquer ou envahissant le restaurant du matin au soir. Le lundi, le calme revient d'autant que tout est fermé y compris les douches ...

     

     Mon grain de sel

     

    Le bus 

    Le port est au bout d'un grand parc abritant des bâtiments universitaires disséminés d'un côté, de l'autre des terrains de foot.

    Le terminal des bus « Cité Universitaire », est à vingt minutes à pied du port.

    La conduite du bus est fonction de l'humeur du chauffeur. La norme est quand même le démarrage rapide et le freinage inconsidéré. Un jour, montant derrière Patrick, on n'était que trois, et il m'a fermé la porte au nez et a démarré sur les chapeaux de roues. La descente des passagers doit se faire en vitesse. En revanche, dans certains quartiers, comme Retiro, celui de la gare, le soir qui plus est, il y a de longues files d'usagers bien rangés les uns derrière les autres, et tout le monde monte sans précipitation.

    Plus d'une centaine de bus sillonnent Buenos Aires.

    Quand on est dans un bus, dont on connaît la destination, mais pas les arrêts (il n'y a aucun itinéraire dans le bus même et aucune carte des trajets des bus), Patrick suit sur une carte les rues traversées et le moment venu on appuie sur la sonnette. Souvent une ou deux stations avant !

    Les bus sont bruyants, mal agencés et déglingués avant l'heure. Ce qui n'est pas nouveau pour ceux qui connaissent l'Amérique latine.

    Parfois un détail amusant, en guise de rétroviseur intérieur, une glace guillochée de salle de bain.

    Rien ne signale l'arrêt. Hormis certains abris, on doit repérer un numéro enroulé sur un poteau. Je me souviens d'un soir, où ayant pris un bus pour aller dans un endroit, le 42, il fallait trouver celui du retour, dans une rue parallèle, certes. On a marché longtemps en scrutant les poteaux ... On savait qu'il passait par cette rue pour l'avoir vu, mais les bus ne s'arrêtent pas en dehors des endroits idoines.

    Et pour une raison qui nous échappe ils varient les itinéraires.

    Un jour on prend un bus pour aller visiter le Musée des Beaux-Arts. En relisant le guide on s'aperçoit qu'on n'avait pas vu l'étage des collections amérindiennes. Qu'à cela ne tienne. On y retourne le lendemain. Le même bus a pris un autre itinéraire et la collection des objets indiens est fermée depuis deux ans ...

    Il y a quand même une chose très pratique. Une carte, qu'on recharge en pesos dans des kiosques de journaux, par exemple. Dans le bus cette carte est présentée devant un petit enregistreur, après avoir donné le nom de sa destination au conducteur. Seul ou à plusieurs, autant de personnes, autant d'enregistrements. De plus elle s'utilise pour prendre le train (de banlieue) celui qu'on a pris pour aller changer de l'argent à San Isidro. Encore une autre histoire ...

     Le train

    Ils finissent en gare de Retiro. Mais on peut les prendre en cours de route bien sûr. Derrière une rue, en demandant, on trouve la station. Il y a même une gare. Le train, les rails et les passages à niveaux coupent les rues de certains quartiers. Donc les voitures regardent passer les trains.

    Un jour, dans un bus, circulation totalement bloquée pendant près d'une demi-heure, pour ce que l'on a vécu, dans un quartier relativement central. C'était un train de marchandises (en fait des containers venus par bateaux) d'une invraisemblable longueur qui traversait les rues sur son passage.

    Ce genre de train de marchandises circule en coupant des rues proches les unes des autres et parfois dépourvues de passage à niveaux. Patrick a vu un employé courir devant le train, une loco et deux ou trois wagons, un drapeau rouge à la main, pour prévenir les voitures des rues perpendiculaires.

     

    Mon grain de sel

     

    Buenos Aires est gigantesque et difficile à appréhender. Parmi la cinquantaine de quartiers qui la constitue nous en avons parcouru sept, les plus célèbres, que Patrick a nommés. Un quartier par jour.

    La célèbre place de Mai, Plaza de Mayo, au passé sulfureux, est située dans Centro. D'un côté,le palais présidentiel, la Casa Rosada, de l'autre la cathédrale. Entre les deux la grande place avec un petit obélisque, des parterres fleuris, des arbres, des croix, des banderoles. Pendant la dictature militaire, de 1976 à 1983, ont été enlevées et assassinées des dizaines de milliers de personnes. Trente milles, d'après les historiens, dont un tiers n'a pas été retrouvé. Les Mères de la place de Mai s'y rencontraient, tournant ensemble en tapant sur des casseroles, pour protester contre les disparitions de leurs enfants. Elles le font encore une fois par semaine, car il reste de nombreux disparus.

    De grandes et lourdes barrières métalliques sont entreposées dans les rues voisines, de manière à fermer la place, en cas de manifestations.1

     

    Mon grain de sel

     

    1 L'opération Condor ( voir Brésil ) a été montée pour lutter contre une subversion communiste inexistante, avec l'appui des milieux catholiques conservateurs.Les enlèvements, exécutions et tortures eurent lieu notamment à l'Ecole de Mécanique Navale, devenue depuis un centre de la mémoire. Les enfants des opposants enlevés, nés dans ces centres de détention furent confiés à des familles de militaires ou à des proches.
 Ces enfants sont recherchés par leurs grands parents à travers le mouvement des Mères de la place de Mai. Le mouvement, infiltré par Alfredo Astiz, qui dirigeait le centre de de tortures de l'Ecole de Mécanique Navale, a valu a ces fondatrices d'être enlevées.

     

    Certains quartiers nous ont plu. Laissons la Boca, trop touristique, que Patrick a décrite.

    Puerto Madero, aux docks réhabilités, genre la Villette, sans voitures, très aéré, un peu cher où on a passé une partie d'un dimanche à la portégnienne.

     

    Mon grain de sel

     

    San Telmo nous a charmé : petites rues, petites places, vieilles maisons ; pas ou peu de rues droites. Un passé lié au tango.

    Recoleta, son cimetière, ses belles rues, et ses belles boutiques comme à Palermo; ce n'est pas désagrable de se promener dans des quartiers un peu chicos.

    Dans tous les quartiers il y a de très nombreux espaces verts, parcs, jardins, où se dressent toutes sortes de statues. Dans celui où se trouve le Musée des Beaux Arts, un jour de brouillard, ajoutant sa magie au lieu, on a vu une exposition d'un artiste contemporain. Des avions et un aviateur, et même le petit prince, composés de pièces métalliques de toutes sortes et une mise en scène de cavaliers avec un indien enlevant la femme blanche.

    Non loin se situe un symbole de Buenos Aires : un nénuphar géant en métal brillant émergeant d'un étang. Les pétales ouverts le jour se ferment la nuit.

     

    Mon grain de sel

     

    Ce qu'on a beaucoup aimé c'est notre périple de trois semaines : la jolie ville de Salta, la linda, les paysages, les gorges sortes de canyons qui entaillent des montagnes aux vives couleurs, les cols à 4000 m, les champs de cactus cierge ou candélabres, les cardones, les pistes, la célèbre route 40, la Puna, touffes d'herbes jaunes, où on peut voir des vigognes ou des lamas un peu plus loin, la route du train des nuages qui débute par une piste très dure et puis ... les chutes d'Iguazu.

    C'est vraiment une autre histoire à laquelle ne participe pas Céléphaïs, que nous allons vous faire partager.