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Par paideia le 10 Décembre 2013 à 19:37
De 1730 à 1736 les entrailles de la terre se déversèrent de façon ininterrompue, pétrifiant à jamais des hectares de terres fertiles, les transformant en un paysage hostile, désolé et grandiose. Les gaz et les fumées empoisonnèrent les troupeaux de chèvres. Des dizaines de fermes furent ensevelies.
Plus de 25 cratères se sont ouverts, explosant, crachant cendres et lave. Après une accalmie de moins d'un siècle une autre éruption a secoué la région pendant 4 mois.
À TIMANFAYA, où l'activité fut la plus intense, a été créé le Parc National avec LAS MONTANAS DEL FUEGO.
Bien que considérée comme une zone froide, il subsiste quelques anomalies géothermiques avec geysers et excavations, profondes d'une dizaine de mètres où la température varie de 80 à 200 degrés.
Curieusement, après la catastrophe, les habitants de l'île sont restés, mettant en œuvre d'ingénieux systèmes de culture. La vigne, les figuiers, les légumes, des céréales sont cultivés dans de petits cratères ou dans des tranchées protégés du vent par des murets de pierres, LOS ZOCCAS, Le sol est creusé jusqu'au sol végétal antérieur à l'éruption, ensemencé ou planté, recouvert de cendre volcanique, EL ROFE. Pendant la nuit la cendre laisse passer l'humidité et empêche son évaporation dans la journée. Il tombe 200 mm d'eau par an sur LANZAROTE, soit la moitié moins de ce que reçoit la MAURITANIE.
« Cette géologie de cendres au milieu de l'Atlantique » disait CESAR MANRIQUE, natif de l'île et instigateur de la préservation du patrimoine, a conservé son authenticité. Peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, MANRIQUE a su imposer un style à LANZAROTE. Rien ne vient agresser le regard, pas d'affiches tapageuses, de néons, de pylônes électriques, de constructions de grande hauteur. Ici, les maisons blanches aux huisseries vertes ne dépassent pas 2 étages, montrant l'exemple d'un site vivant du tourisme sans détruire son environnement.
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Par paideia le 5 Décembre 2013 à 01:41
Arrivée de MARIOLA et de son impédimenta impressionnant. Pas tant les vêtements que l'intendance dont la moitié serait restée à MADRID. Il en restera après son départ.
Il faut dire que le roulis permanent et les heures de barre n'incitaient pas aux agapes. Le régulateur d'allure ( pilote fonctionnant avec le vent ) ne régulait toujours pas malgré les conseils de REINHOLD le constructeur. En dernier ressort, la barre à roue est démontée et retour à la barre franche. Il est apparu, bien plus tard, que les frottements de la transmission bloquaient tout mouvement.
Dommage pour MARIOLA, bien que les quarts à veiller et barrer, qu'elle assurait avec constance et bonne humeur, soient plus formateurs que le farniente
LANZAROTE enfin. PUERTO CALERO.
Rangements, nettoyage du bateau et MARIOLA repart dans la froidure Madrilene en m'assurant avoir beaucoup appris.
PUERTO CALERO n'a qu'une histoire, celle de son créateur DON JOSE CALERO.
Cette création de toute pièce commencée en 1986 avec résidences et commerces de luxe continue 5 ans plus tard avec une marina au service impeccable, dont pourraient s'inspirer nombre de nos marinas hexagonales aux tarifs similaires. Les quais sont ornés de bollards en bronze aussi rutilants qu'inutiles.
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